
“L’hiver”
La vie raccourcit d’une longueur,
quelques flocons sont tombés,
avant la nuit, lente descente,
ont même pas couvert
la nudité des branches, et les trois oiseaux,
qui se battent pour un peu de pain,
la fraîcheur qui vient et qui tombe
annonce un long manteau blanc, un homme au pas pressant,
disparaît derrière une cheminée fumante,
ne pas tomber dans la nuit
au vent glacial qui pique,
et ce silence qui coupe de tout,
un long soupir s’efface,
devant la nuit pressée, les oiseaux
cherchent refuge dans le clocher
ils se battent pour être hors des vents,
et d’une longueur la vie est raccourcie déjà.

“PARTI”
Nous sommes allés nulle part
Mais on était ailleurs
Là où c’est mieux
Pour l’esprit et le corps.
Ailleurs les femmes sont plus belles
C’est mieux avec des rondeurs
Qui donnent envie aux yeux
Et qu’on ne peut nulle part toucher.
Dans le secret d’une pensée
Là où c’est meilleur
Qui donne envie de s’envoler
Avec la force et la vélocité
Chante la sérénité
Car nulle part et même ailleurs
L’esprit est libéré
Les yeux sont plein de pensées
C’est là où c’est le meilleur.
"TOI"
Je viens du néant,
Et dans une vie sombre
Je priais d'avoir une étoile,
Rêve fou, aléatoire,
J'étais dans le purgatoire,
Maintenant que tu es né
Germant d'une graine d'amour
Semence cosmique gratinée
Mon étoile au firmament,
Plein de satellites autour
Même auréolée de foi
Rien n'y fait, c'est toi qui brille
Et chasse le néant, rayonnant...
C'est toi l'aube nouvelle
Ton sourire, blotti contre moi
Me réveille, la vague qui se couche, caressant le sable
Ta main chaleureuse retrouve la mienne,
Et une force intime éclaire l'avenir.
Cette vie nouvelle lénifiée
Aura d'un seul jour
Car demain, quand tu seras au firmament
Je rayonnerai sur toi de la voûte céleste
Le néant devenu ta lumière.
"LE CŒUR A RAISON"
La raison du cœur,
l'illusion chaque jour,
c'est les quatre sens du vents,
le cœur acceptera
que des sentiments profonds
seul vérité dans la vie.
Comme le sens des quatre vents,
les sentiments ont soufflé,
la belle, et douce,
la raison du coeur
prends seul les sentiments profonds,
et l'initiation de chaque jour,
sont vérité de l'amour,
c'est le coeur qui a raison.
"L'ATTENTE"
Depuis longtemps, sommeille en moi l'attente,
comme un brouillard en fin d'Automne,
maigre espoir de traverser la solitude
pourtant, subsiste dans le cœur
la plus belle, qui sort de l'ombre.
Fin d'automne dans un brouillard,
sorte de l'ombre, la plus belle,
traverse souriant, ma solitude,
l'attente qui sommeille en moi,
si longtemps bouscule d'un souffle,
ce qui subsiste dans mon cœur.
Dans mon cœur, qui subsistait,
n'est plus que l'ombre d'un brouillard,
solitude est devenue espoir,
la belle à chasser l'automne,
et sera printemps pour longtemps.
"VERTU"
Ton sourire, si doux, et aussi précieux
que des perles fine, donne droit à la vie longue,
ce sourire, est comme l'arbre de vie, si on le saisit,
fragile comme la rosée, distillé par les nuages,
qui disparaissent par ce rayon de soleil,
ton sourire je l'écris sur la table de mon cœur,
je le lie autour de mon cou, de le voir,
est un rafraîchissement de l'esprit,
toutes les abîmes disparues font des voies agréables,
et les sentiers paisibles,
ton sourire, fait marcher avec assurance,
et rend le sommeil si doux,
Par ces paroles issue de ton sourire,
et oublie pas que ton cœur retienne, à l'infini
gardez-le, il est la vie.